
oui bon titre un peu facile me direz-vous.
On le pense tous, ou on l'a tous pensé. Avec plus ou moins de convictions et des conséquences à différents degrés.
Mais peu importe, nous avons tous des circonstances atténuantes.
Je ne parlerais pas de celles qui m'ont poussé à dire ces mots, qui sortent pour une fois concrètement de ma bouche au travers de mes doigts tapotant un clavier pour faire rentrer ma pensée sur le monde de la toile, de ses réseaux qui ressemblent tellement à ceux humains et qui nous réconfortent plus parfois...
Du réconfort en tout cas c'est pas de la soupe Royco qui va m'en donner!
Disons que j'ai besoin de pousser ma gueulante --"
Car après tout... pourquoi se faire chier à chercher à changer les choses quand, si malgré tes efforts tu échoues, tout le monde cherche à te lapider à coup de hache.
C'est le monde à l'envers. Ou à l'endroit qui sait? Qui sait où se situe exactement la justesse et la véracité de nos actes et nos mots (maux?)...
Chacun crée un monde et modélise la réalité dans son esprit, même inconsciemment.
Nan mais le monde c'est pas du playdo! =_=
J'abandonne, je n'ai plus l'espoir
de changer le monde
les gens
la vie et le sens qu'on lui donne
chacun regarde dans une direction opposée
jamais on ne marchera main dans la main tous ensemble
Avouons-le nous ... notre seule chance est dans trouver une seule pour s'entrelacer à nos doigts.
Ces mêmes-là qui font les bouleversements.
Seule dans les ruelles de ma pensée je m'esquive.
Je m'ancre au réel.
Au vent les utopies peu m'importe que mes mots s'essoufflent.
Je m'avance en quête d'un heureux présage. Celui-là même qui rendront mes cris des soupirs...
Bien à vous, ceci ne vous intéresse nullement.
Mais peu importe
Vous êtes ici chez moi
Peu importe que vous me lisiez.... mais vous feriez mieux... On ne prend plus la peine d'écouter les autres parler, nous nous complaisons dans notre monologue intérieur.
Quand vous lirez ces lignes, si vous lisez ces lignes, sortez.
Coupez votre ordinateur. Sortez de la toile.
Et rendez-vous heureux.
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